Je Vélote en France

Sur les routes atlantiques : Périple à vélo entre estuaire et océan

Pour débuter cette aventure, il ne fallait pas manquer le coche, comme en témoignent les photos exposées à l’entrée du passage. Le passage du Gois, route mythique submersible de 4,5 km, n’est praticable que deux fois par jour, sur une courte fenêtre d’à peine trois heures autour de la marée basse. Un matin de juin, à l’aube, je me retrouve seul face à l’océan. Traverser ce ruban de bitume qui s’efface sous la marée est une expérience à la fois intense et magique. À plusieurs reprises, je m’arrête pour contempler l’immensité bleue qui m’entoure et observer les pêcheurs de coquillages. C’est un moment suspendu, un privilège rare qui ouvre la voie à l’île de Noirmoutier. Sur l’île, je ne résiste pas à l’appel des huîtres fraîches. Assis sur un banc face au port, je savoure leur goût iodé, mêlé à la brise marine. Ce petit plaisir simple, partagé avec un pêcheur qui me raconte sa vie au rythme des marées, me rappelle que le voyage est aussi fait de rencontres.

En suivant la Vélodyssée, la descente vers La Rochelle est un enchantement, jalonnée de villages pittoresques et de paysages variés, entre marais salants, plages et petits ports. J’arrive juste à temps pour la finale du Top 14 entre La Rochelle et le Stade Toulousain : une ambiance survoltée, une ville vibrante, même si la victoire échappe de peu aux Rochelais.

Le lendemain, cap sur l’île de Ré, véritable paradis du cycliste. Avec plus de 100 km de pistes cyclables sécurisées, l’île se découvre idéalement à vélo, à travers ses marais salants, ses forêts de pins, ses plages de sable fin et ses villages aux ruelles fleuries. La liberté de rouler au gré du vent, de multiplier les pauses pour explorer les ports, les marchés ou simplement admirer l’horizon, donne à cette exploration un goût d’aventure douce. Plus loin, au bout de l’île, je gravis les 257 marches du phare des Baleines, ce géant de 57 mètres construit au XIXe siècle. Là-haut, le panorama est à couper le souffle : l’océan à perte de vue, les marais salants, la forêt et même, par temps clair, la silhouette d’Oléron au loin.

Justement, un peu plus au sud, je me dirige désormais vers l’île d’Oléron, la plus grande île de la côte Atlantique française. À vélo, la traversée est une invitation à la découverte, entre pistes cyclables ombragées, forêts de pins et paysages changeants. En pédalant le long de la côte est de l’île, j’aperçois au loin le célèbre Fort Boyard, perché sur son banc de sable entre Oléron et l’île d’Aix. Ce monument impressionnant, rendu célèbre par l’émission télévisée, semble surgir de la mer, mystérieux et majestueux. Plusieurs arrêts s’imposent pour admirer ce fort emblématique depuis différents points de vue, notamment près du port de Boyardville. Les plages sauvages invitent à la pause, offrant un moment de détente bien mérité après plusieurs heures de pédalage.

La fin de mon périple me fait longer l’estuaire de la Gironde jusqu’à Bordeaux, où la majesté du fleuve se mêle à la douceur des vignobles et à la promesse d’une arrivée en beauté.

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Sur les routes atlantiques : Périple à vélo entre estuaire et océan

Sur les routes atlantiques à vélo

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Lien vers France vélo tinéraire

En 1818, la draisienne fut présentée à Paris. Karl Drais inventa la première machine à courir. La draisienne n’avait ni pédale ni chaîne. Dans les années 1860, les vélocipèdes à pédales apparurent. Pierre Michaux est souvent crédité de cette invention. Les premiers vélocipèdes rencontrèrent un succès populaire immédiat. En 1889, la bicyclette fut reine à l’Exposition universelle. Le grand-bi anglais influença aussi les cyclistes français. La bicyclette devint un symbole de la Belle Époque. En 1891, la course Paris-Brest-Paris fut créée. Le Tour de France débuta en 1903 avec Maurice Garin. 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le vélo fut vital. Les vélos servaient pour ravitaillement et déplacements quotidiens. La résistance utilisa le vélo pour transporter des messages. Dans les années 1930, les vélocars et vélomobiles apparurent. Les dérailleurs se développèrent dans les compétitions cyclistes.Après-guerre, le vélo devint un moyen populaire de transport.